Top 10 des meilleurs RPG PC de tous les temps

Vous l’au­rez remar­qué, Cul­ture Under­ground, fait la part belle aux RPG – mais moins aux JRPG c’est-à-dire aux RPG japon­ais. C’est nor­mal, on les adore ! Surtout lorsqu’ils ont un côté old school comme dans Dis­co Ely­si­um, Divine Divin­i­ty Orig­i­nal Sin II ou même, à sa façon dans The Elder Scrolls III : Mor­rowind.

Si les jeu de rôle (RPG) est un genre de jeux vidéo qui n’est pas for­cé­ment acclamé par la foule il demande sou­vent de la per­sévérance et un cer­tain engoue­ment pour la lec­ture v il reste incon­testable­ment l’un des seuls types offrant une grande lib­erté au joueur.

À l’aven­ture se mêle la pos­si­bil­ité de faire des choix qui influ­en­cent d’une manière ou d’une autre l’is­sue du scé­nario, de créer son per­son­nage de A à Z tant sur l’ap­parence que sur les com­pé­tences sociales ou physiques, d’in­car­n­er une espèce issue d’u­nivers de dark fan­ta­sy ou au con­traire d’un monde futur­iste, mais aus­si par­fois – pour les plus ver­beux – prof­iter d’une expéri­ence sim­i­laire au “livre dont vous êtes le héros”.
Voici pour la présen­ta­tion du genre, il est temps de pass­er à notre classe­ment des meilleurs jeux vidéo RPG sur PC

1) Arcanum of steamworks and magick obscura

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Arcanum of steam­works and mag­ick obscu­ra est claire­ment à mon sens un jeu sous-coté. Oui, les ani­ma­tions sont m******** et même pour l’époque, c’était déjà léger. Mais entre son back­ground, sa nar­ra­tion bien ver­beuse, et une esthé­tique à mi-chemin entre mon­des mag­iques et époque vic­to­ri­enne, avec un charme pro­pre à la 2D iso, l’im­mer­sion est sans conteste.

Les fans du steam­punk ne pour­ront que se délecter de toutes les inven­tions tech­nologiques : trains, dirige­ables, métro, Arcanum pro­pose un univers dif­férent ! Et il faut avouer que le steam­punk n’est, à ce jour, que très peu représen­té dans les jeux vidéo. Il y a tant de choses à décou­vrir même après plusieurs cen­taines de jeux – sans oubli­er les Mods des fans qui sont par­fois de véri­ta­bles pépites. Des petits secrets se dévoilent à nous : par exem­ple une map cachée avec un mec bizarre qui pos­sède une arme plus que cheatée.

C’est aus­si un titre avec une excel­lente rejoua­bil­ité. Incar­n­er un per­son­nage avec 5 en intel ? Pourquoi pas ! Vous ver­rez rapi­de­ment que les inter­ac­tions sont lim­itées, mais que c’est drôle ! Occire tous les habi­tants d’une ville ? Faites-vous plaisir, mais gare aux con­séquences. Bas­culer du côté obscur pour décou­vrir toute une trame de la quête prin­ci­pale ? C’est possible ! 

Dans Arcanum, tout est per­mis ou presque, c’est pourquoi il mérite ample­ment sa place dans les RPG old-school PC de tous les temps.

2) The Age of Decadence

The Age of Deca­dence, est ven­du comme un jeu extrême­ment com­pliqué. Si la pre­mière expéri­ence m’a lais­sé sur ma faim, c’est lorsque j’ai décou­vert sa rejoua­bil­ité que mon cœur a chaviré.

Dans un monde post-apoc­­a­­lyp­­tique inspiré de la Rome antique, on incar­ne un sim­ple humain sans pré­ten­tion. Pour­tant, l’univers est si riche qu’il en devient dif­fi­cile de décrocher. Chaque quête est comme une trame nar­ra­tive com­plète à l’instar d’un livre dont vous êtes le héros.

Les choix sont dif­fi­ciles à faire, tant morale­ment que par peur de pass­er à côté d’un événe­ment impor­tant. Et cette notion de choix, on la retrou­ve dès la créa­tion du per­son­nage : un diplo­mate ou un gros bour­rin, à vous de voir. (Le com­bat n’est toute­fois pas tou­jours une solu­tion ! ) Les dif­férents embranche­ments de l’histoire sont si mul­ti­ples qu’il n’est même plus éton­nant de retrou­ver des joueurs qui cumu­lent + de 200 heures d’exploration.

The Age of Deca­dence com­porte aus­si une aura mys­tique avec ses objets anciens et lieux mys­térieux. Son back­ground nova­teur pro­cure chez de nom­breux joueurs une incroy­able insa­tia­bil­ité et ce titre reste incon­testable­ment l’un des meilleurs jeux de rôle disponible sur PC.

3) Atom RPG

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En quelques mots, Atom RPG est un Fall­out à la sovié­tique Quand je par­le de Fall­out, je veux bien dire les 1 et 2, les autres, n’étant selon moi, que des bons jeux, mais qui man­quent cru­elle­ment d’âme.

Si Atom RPG présente un côté linéaire les pre­mières heures de jeu, les petits clins d’oeil à la cul­ture sovié­tique sont un doux régal : le pot de cor­ni­chons, la momie de Lénine, le fameux mythe de la vod­ka qui soigne les radi­a­tions, le bil­let glis­sé au détour d’une con­ver­sa­tion dans la main d’un gar­di­en, bref, le jeu ne manque pas d’humour et plaira aux férus de RPG old-school. Une men­tion spé­ciale pour le cirque instal­lé dans la car­casse d’un avion.

Côté game­play, la négo­ci­a­tion est un moyen assez effi­cace pour se dépêtr­er de solu­tions dou­teuses, mais il est égale­ment pos­si­ble de pass­er par la bas­ton grâce aux dif­férents sys­tèmes de com­bat au tour par tour. 

À not­er que le titre est aus­si disponible sur mobile (Android, iPhone et iPad).

4) Baldur’s Gate 1 et 2

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Si Baldur’s Gate est claire­ment un RPG culte, il n’en mérite pas moins que l’on vante ses mérites. Des per­son­nages charis­ma­tiques à l’instar de Min­sc et Boo le ham­ster (Vise les yeux Boo, vise les yeux !), qui fait de char­mants petits bruits lorsqu’on clique sur son por­trait, la pos­si­bil­ité d’entamer une romance avec un com­pagnon, un univers édul­coré et immer­sif et une nar­ra­tion inégalable.

D’ailleurs, les férus de Baldur’s Gate ont for­cé­ment à un moment ou un autre testé le petit frère : Icewind Dale qui présente bien des sim­i­lar­ités, même s’il est plus ori­en­té action. Toute­fois, moi, je suis restée sur ma faim !

Dans Baldur’s Gate, les com­pagnons ne sont pas de la sim­ple chair à canon ou des boulets qui vous suiv­ent sans but aucun. Cha­cun a sa pro­pre his­toire et une quête asso­ciée, et il est sou­vent dif­fi­cile de savoir lequel pren­dre dans son groupe tant cha­cun a une plus-val­ue sérieuse. Si cer­tains puristes préfèrent religieuse­ment le pre­mier volet, d’autres esti­ment que le sec­ond en a plus dans le coffre.

Qu’importe, Baldur’s Gate est au RPG old-school ce que le Seigneur des Anneaux et à l’heroic fan­ta­sy, une référence intemporelle.

5) Planescape : Torment

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Ah, Planescape : Tor­ment, que dire ! Cer­taine­ment l’un des jeux les plus som­bres aux­quels il m’ait été don­né de jouer. Cer­tains le dis­ent même meilleur que Baldur’s Gate et je suis d’accord sur ce point.

Si le per­son­nage est imposé (oups, il est donc hors critère de mon top RPG old-school), cela se jus­ti­fie par le back­ground. On incar­ne « sans-nom », un être un peu par­ti­c­uli­er qui a per­du tout sou­venir. Et c’est juste­ment cet aspect qui fait de Planescape un titre extrême­ment accrocheur, c’est cette décou­verte du passé du per­son­nage, qui, hormis quelques lieux com­muns et une quête des plus palpitantes.

Planescape a même eu droit à un remake, l’édi­tion Planescape : Tor­ment : Enhanced Edi­tion avec de meilleurs graphismes, une bande-son remas­térisée et la cor­rec­tion des bugs. Le titre est dis­po sur PC, mais aus­si sur les con­soles nou­velle généra­tion (Playsta­tion 4, Xbox One, Nin­ten­do Switch) de quoi démoc­ra­tis­er les CRPG pour les adeptes de manette !

6) Torment : Tides of Numenera

tides of numenera

Si le titre Tor­ment : Tides of Numen­era mérite ample­ment sa place dans cette liste de RPG old-school, il com­porte quand même quelques faib­less­es qu’il con­vient de souligner.

L’in­trigue est excel­lente, c’est un fait. Les quêtes sont empreintes de poésie et cer­tains choix moraux sont dif­fi­ciles à faire. Je pense notam­ment à la quête du Sticha paria. Aus­si, dans Tor­ment : Tides of Numen­era, la diplo­matie est un excel­lent atout, un peu comme dans The Age of Deca­dence. Le jeu nous prévient à plusieurs repris­es que si un com­bat se déclenche, c’est que la sit­u­a­tion a été « mal résolue ». Pourquoi pas, c’est même ce que j’aime retrou­ver dans un RPG old-school.

Le souci est que le sys­tème de com­bat est tout bon­nement ennuyeux, et que cela, ajouté à une sec­onde par­tie du jeu un peu bâclé, peut laiss­er chez cer­tains un arrière-goût un peu amer. Même si l’on n’at­tend pas autant d’ef­fort pour les bas­tons que dans un titre comme Dia­blo, il y a quand même des limites. 

Toute­fois, Tor­ment : Tides of Numen­era mérite quand même le détour. Pass­er à côté, serait se priv­er d’une belle expérience !

7) Pillars of Eternity 1

pillars-of-eternity

Bon, j’annonce d’emblée, je n’ai pas joué au deux­ième volet. L’histoire des bateaux ne m’emballe vrai­ment pas. Édit : J’ai testé Pil­lars of Eter­ni­ty, si le pre­mier opus a ses qual­ités et mérite son classe­ment, le sec­ond est tout bon­nement insipi­de. 

Bref, Pil­lars of Eter­ni­ty était, à sa sor­tie, présen­té comme la suite spir­ituelle de Baldur’s Gate (un peu comme Tides of Numen­era l’était par rap­port à Planescape Tor­ment), ce qui s’annonçait prometteur.

Avec même un argu­ment sup­plé­men­taire : plus de lib­erté et un monde ouvert. Sauf que Pil­lars of Eter­ni­ty a débar­qué presque 15 ans après, à une époque où même les jeux de niche, enten­dez par là les RPG old-school, se casu­alisent. Si Pil­lars of Eter­ni­ty, n’est pas un mau­vais jeu, loin de là, il manque quelque chose.

Déjà, la ges­tion du roy­aume est à mon sens de trop. Si c’est la norme dans cer­tains RPG, je n’adhère pas.

Autant jouer à un STR si on veut en avoir pour son argent niveau ges­tion. De plus, le délire du back­ground per­son­nel de chaque PNJ qui racon­te sa triste vie (et mort) lorsqu’on lui par­le, n’apporte rien au gameplay.

Certes, on prend du plaisir à jouer à Pil­lars of Eter­ni­ty, et je l’affectionne au même titre que Divin­i­ty Orig­i­nal Sin, mais pas assez pour y rejouer encore et encore. Néan­moins, il plaira cer­taine­ment aux puristes du jeu de rôle, c’est pourquoi il a toute sa place dans ce top !

8) Inquisitor

inquisitor rpg

Mais voyons, Inquisi­tor, c’est pas vrai­ment un RPG ? Oui, d’accord, on est plus sur un hack’n’slash et dun­geon crawler, mais je tiens tout de même à le rajouter à la liste.

Pre­mière­ment, il est très ver­beux et je suis presque cer­taine qu’il peut plaire aux férus de RPG old-school, deux­ième­ment, l’univers est assez révo­lu­tion­naire et énor­mé­ment tra­vail­lé et troisième­ment, il est cer­tain que tout pas­sion­né de RPG doit y jouer. Je vous explique pourquoi.

Si l’on met de côté la linéar­ité d’Inquisitor, le fait que les com­pagnons soit de purs bots alcooliques et un peu traîtres (finis­sez le jeu et vous ver­rez), si l’on passe out­re les com­bats qui sont par­fois une réelle tor­ture, si l’on ne s’attarde pas sur le cooldown des sorts qui est une blague, ce titre est une pure merveille.

Les quêtes sec­ondaires ont une âme et mérit­eraient cha­cune une descrip­tion à leur image. Il suf­fit de s’armer de courage et de per­sévér­er dans sa ses­sion de jeu pour décou­vrir ces détails qui don­nent du corps à Inquisitor.

Pour moi, il sur­passe de loin le charme d’un Pil­lars of Eter­ni­ty et même celui de Tides of Numen­era. Lais­sez-lui une chance, vous ne le regret­terez pas !

9) Star Wars Knight of the Old Republic I et II

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Vous l’aurez com­pris, j’adore les RPG isométriques, néan­moins cette liste serait incom­plète sans par­ler des titres qui ne le sont pas !

Star Wars Knight of the Old Repub­lic I et II (KOTOR pour les intimes) sont de véri­ta­bles clas­siques et il est de plus en plus dif­fi­cile de pass­er à côté, surtout qu’ils ont été remas­ter­isés et sont même disponibles en ver­sion mobile.

Je pense que tout joueur se sou­vient avec émo­tion du moment où il est enfin par­venu à obtenir son pre­mier sabre laser. (Après tout, n’est-ce pas le truc le plus sat­is­faisant dans la fran­chise Star Wars ?).

Out­re les com­bats plutôt dynamiques et l’orientation action, Star Wars Knight of the Old Repub­lic reste un excel­lent RPG.

Si l’on y retrou­ve les per­son­nages emblé­ma­tiques de la licence, les quêtes et plus générale­ment la nar­ra­tion ne font pas dans la demi-mesure. Les puristes lui reprocheront son côté manichéen, mais que voulez-vous… c’est le monde de Star Wars.

10) Vampire : The Masquerade : Bloodlines

vampire bloodlines

Voici un RPG old-school qui se dis­tingue par son univers ! Si vous êtes féru de drag­ons et que vous avez des heures de jeu sur Obliv­ion rien que pour l’am­biance, passez votre chemin ! De même que si vous avez un faible pour le côté futur­iste de Mass Effect. Vam­pire : The Mas­quer­ade : Blood­lines prend place dans un Los Ange­les du XXIe siè­cle, avec des allures goth­iques, dans un monde rem­pli de castes de vampires.

Pour sur­vivre, il vous fau­dra con­som­mer du sang humain ou de tout autre créa­teur ter­restre dont vous crois­erez le chemin.

Aus­si, et il me paraît impor­tant de le rap­pel­er, Vam­pire : The Mas­quer­ade : Blood­lines a été dévelop­pé par le feu stu­dio Troï­ka auquel on doit Arcanum et le Tem­ple du mal élé­men­taire. Si Vam­pire : The Mas­quer­ade : Blood­lines est un excel­lent titre (bien que bug­gé), c’est grâce à la richesse des tableaux qu’il con­tient. Je pense à l’hôtel han­té, qui a fait faire des cauchemars à plus d’un, aux décors lux­ueux des hôtels qui con­trastent avec les bars bien miteux.

Mais Vam­pire : The Mas­quer­ade : Blood­lines est un RPG PC comme on les aime. Intimider, per­suad­er, fait par­tie du champ des pos­si­bles et les quêtes sont toutes plus cap­ti­vantes les unes que les autres.

L’humour y est omniprésent et si l’on est un tant soit peu obser­va­teur, le jeu recèle de détails amu­sants qui com­plè­tent la nar­ra­tion bien léchée. Tout au long des heures de jeu, on reste en haleine et la fin est loin de laiss­er sur sa faim !

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