Cela fait presque vingt ans que nous n’avions pas entendu parler du nom d’Onimusha. Et pourtant sur PS2, j’avais pris une claque monumentale : des décors sublimes en 3D pré-rendus, une ambiance dark fantasy aux accents fantomatiques dans un Japon féodal captivant. Une véritable pépite graphique et narrative, en avance sur son temps avec ses cinématiques magnifiques, restée dans ma mémoire comme l’un des jeux les plus marquants de l’époque. Et pourtant, ce n’était pas la plus connue des licences !
Capcom réussit à respecter l’ADN de la licence
Et voilà que Capcom surprend tout le monde en annonçant le grand retour de la licence avec Onimusha : Way of the Sword. Un nouvel opus inédit, après avoir récemment remasterisé les deux premiers épisodes. L’action nous plonge dans Kyoto, à l’ère Edo. On incarne le légendaire Musashi Miyamoto, un pan de l’histoire Japonaise, armé de son katana et du fameux gantelet Oni. Très vite, nous remarquons que l’atmosphère impose : temples envahis par les ombres, yokai tapis dans la brume, esthétique sombre et soignée qui rappelle immédiatement l’identité unique de la saga, il y bon espoir d’avoir une expérience fidèle à la licence.
Côté gameplay, Capcom reste à l’ADN d’Onimusha : pas de monde ouvert, mais des niveaux couloirs où tout est pensé pour mettre en valeur l’intensité des combats et la progression scénaristique. Les affrontements demandent patience et précision : attaques rapides, frappes lourdes, esquives millimétrées mais pas sur le même terrain qu’un soulslike, ce qui est une excellente chose, même l’exigence est bien réelle.
Onimusha c’est avant tout dans les mémoires de gamer une esthétique : chorégraphie spectaculaire mais pas extravagantes, effets visuels forts, musique envoûtante mêlant percussions et sonorités japonaises.
Un retour qui parle aux nostalgiques comme aux nouveaux joueurs
Ce premier appercu d’Onimusha : Way of the Sword est rassurant et excitant. Capcom réussit à faire revivre une licence culte sans la trahir, en conservant son ambiance unique tout en l’adaptant aux standards actuels. Pour les anciens joueurs comme moi, c’est une plongée nostalgique dans un Japon féodal sombre, et pour les nouveaux venus, une formidable porte d’entrée dans l’univers sombre et fascinant d’Onimusha. Vivement la sortie en 2026 !


